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Conseil supérieur de la sécurité nationale 

Publié le : 26/11/2015 

26 novembre 2015 - Le président de la République, M. Béji Caid Essebssi, a présidé mercredi 25 novembre, au palais de Carthage, la réunion du Conseil Supérieur de la Sécurité Nationale, suite à l’attaque terroriste perpétrée, mardi au centre-ville, contre un bus transportant les agents de la Garde présidentielle et faisant 12 martyrs.

Le conseil a décidé une série de mesures qui ont été présentées, à l’issue de la réunion, par le chef du gouvernement,  M. Habib Essid:

 

Proclamation de l’état d’urgence pendant 30 jours, et devant être strictement appliqué.

  • Instauration du couvre-feu dans le Grand-Tunis, devant être dûment respecté par les citoyens.
  • Nécessité d’entamer une guerre globale contre le terrorisme engageant  tout le monde.
  • Intensification des opérations visant le blocage des sites en rapport avec le terrorisme.
  • Activation de la stratégie nationale pour la lutte contre  le terrorisme et l’extrémisme.
  • Activation du Fonds national de lutte contre le terrorisme afin de consolider les moyens sécuritaires.
  • Activation de la loi anti-terrorisme, dans les plus brefs délais.
  • Charger le ministre de l’Intérieur et les gouverneurs d’opérer à des contrôles  administratifs   à l’égard de  toute personne suspectée de terrorisme.
  • Prise de nouvelles mesures en vue d’actualiser la situation des étrangers résidant en Tunisie.
  •  3000 recrutements au ministère de l’Intérieur et 3000 dans  l’Armée nationale, au titre de l’année 2016.
  • Appel aux autorités judiciaires pour se prononcer, promptement, sur la culpabilité des personnes suspectées de terrorisme.
  • Prise de mesures urgentes à l’égard des personnes revenant  des foyers de tension, dans le cadre de l’état d’urgence.
  • Fermeture des frontières terrestres avec la Libye pour une durée de 15 jours et  renforcement  des contrôles au niveau des frontières maritimes et les aéroports.
  • Elaboration d’un programme spécifique  pour l’emploi  des jeunes dans les zones frontalières, notamment dans les régions montagneuses abritant le terrorisme.