Il m’est agréable de rappeler que les libertés de pensée, d’opinion, d’expression et de presse sont parmi les acquis de la Révolution. Elles sont également parmi les droits irréversibles garantis par la Constitution, que le gouvernement s’engage à préserver et à concrétiser.

Je souligne l’attachement constant du gouvernement à créer les meilleures conditions qui permettent aux journalistes tunisiens exerçant dans la presse écrite, audiovisuelle et électronique, d’accomplir leurs nobles tâches.

Il est à rappeler que le saut qualitatif opéré par nos médias a permis à la Tunisie d’occuper une place de choix en matière de liberté de presse et d’expression.

S’il est vrai que nous valorisons les efforts fournis par les journalistes tunisiens et les instituions professionnelles en vue de développer davantage le secteur et d’améliorer ses contenus et d’interagir constamment avec l’actualité nationale et les préoccupations et attentes des citoyens, il n’en demeure pas moins que nous comptons sur les médias nationaux, toutes catégories confondues, pour consolider leur apport en matière de visibilité face aux défis existants et immuniser le processus démocratique afin de relever le challenge de la transition économique et sociale.

La consolidation des fondements d’une presse nationale libre et objective, tributaire de la déontologie professionnelle et des règles régissant la profession, est l’une des conditions essentielles pour mener à bien cette étape cruciale et atteindre les objectifs auxquels nous aspirons.

Nous renouvelons, à cette occasion, notre sympathie et notre solidarité avec les familles des journalistes Sofiène Chourabi et Nedhir Kétari, et réaffirmons notre détermination à dévoiler les circonstances de leur disparition.